Bonjour à tous,
Je souhaitais vous faire part de ma petite histoire concernant mon petit pot d’échappement de ma petite 250 SER. (Ca fait beaucoup de petites choses, mais comme on dit, tout ce qui est …)
Bref, j’ai un peu tordu le pot FMF d’origine et malgré sa mise sous pression et le chalumeau, je n’ai pas réussi à lui redonner sa forme d’origine. Il aurait fallu le mettre sous pression hydraulique.
Dans mon malheur, j’ai fait la rencontre de Maxime Barré alias mister « MBR ». Ce petit gars, malgré son jeune âge (23ans) était mécano chez BUD. Faut savoir qu'il est sortit majeur de promo de l'école de la performance... Puis après un certain temps, a monté sa société pour se consacrer pleinement à sa passion et aller dans la direction qu’il souhaitait.
Voilà pour l’introduction. Place à la technique, je vais essayer de vous faire vivre la réalisation d’un pot, du début jusqu’à la fin :
N’ayant jamais travaillé sur une 250 Sherco, Maxime est parti d’une feuille blanche. Je lui ai donc ramené ma moto afin qu’il puisse prendre certaines mesures (Diagrammes, course du piston, mesure températures à divers endroits,…) permettant d’avoir une base de travail.
A la suite de ça, il se met à rentrer toutes ces données dans son tableur Excel afin de trouver le compromis idéal suivant ce que je lui ai demandé (une moto souple avec beaucoup de coffre). Il a fait en sorte d’avoir un « accord » parfait vers les 8000Tr/min (C’est difficile pour moi de rentrer dans les détails pour expliquer ce qu’est un accord parfait, mais il compare ca à un instrument de musique).
Il en déduit les différents volumes pour chaque section, puis deux logiciels lui permettent de matérialiser ces volumes sous forme développée, ce qui lui donne son gabarit de découpe. Armé d’un ciseau et de plusieurs feuilles papier, il découpe toutes les sections puis les assemblent les unes aux autres et les places intelligemment sur la moto afin de valider le dimensionnement. Rien que ça c’est joli !
Une fois validée il envoi tous ces plans à son fournisseur pour qu’il découpe au laser, dans une tôle d’acier d’1mm d’épaisseur, toutes les sections. Pendant que son fournisseur travail, Maxime, armé de son tour conventionnel, usine la pièce s’insérant dans le cylindre ainsi que le tube de fuite.
Une fois le colis reçu, il place à la suite toute les sections, les roules, soude chaque section de manière à fermer le cône, puis les soudes 4 par 4. Ceci lui permet d’affiner l’assemblage sur la moto en pointant les sous éléments entre eux.
Après ça, on valide sur le terrain le pot, ce qui devrait arriver très rapidement...
Mais je suis déjà fan!!!
https://www.facebook.com/MBR.racingConePipe/timeline